Auteur : Vincent Brunelle

  • La conversion du guidon de mon vélo hybride de flat en drop

    La conversion du guidon de mon vélo hybride de flat en drop

    Je ne sais pas quelle mouche m’a piqué, mais ça y est, je passe à l’action: je mets des draps sur mon Norco. Je suis déjà au courant des difficultés qui m’attendent, mais qui ne risque rien n’a rien. Je vais vous faire part de mon aventure pour que vous puissiez (ou pas) refaire ce que j’ai fait.

    Pour ceux qui sont un peu moins au courant, les changements de type de guidon est beaucoup plus difficile que de changer la tige. Et je ne me contenterai pas de poser les manettes de frein et vitesse d’origine sur un guidon de route. Ça serait contre productif car je veux mettre des cocottes. Donc, mon requis est aussi qu’il faut que ce soit confortable et que ça ait l’air d’une vraie chose.

    Alors, je cherche de quoi qui a quand même du sens. Mais je suis déjà satisfait avec mon système à 24 vitesses, il fonctionne bien et répond largement à mes besoins. Je suis aussi content d’avoir des freins à disque. Donc vous comprendrez que j’ai attendu que l’état de mon vélo de détériore avant de commencer à changer des pièces.

    Donc, première difficulté : la compatibilité des manettes. Il n’existe pas de groupe de leviers Shimano avec la bonne tension de câble pour le dérailleur avant et arrière pour les vélos de montagne. Par contre, le dérailleur 8 vitesse arrière est compatible avec la manette droite Claris. Dans la gamme Claris toutefois, il n’y a pas de manettes pour dérailleur avant à 3 plateaux. Alors, un trou une cheville, j’ai acheté un dérailleur avant 3 plateaux pour vélo de montagne, sans levier de vitesse. Il a été difficile à installer sur le guidon drop mais avec une pince écarteleuse maison, j’ai réussi à ouvrir l’anneau de serrage de la manette suffisamment pour le glisser le long du guidon à un endroit que je juge relativement confortable.

    C’est alors que vint le drame: je prends connaissance que mes freins à disque fonctionnent avec une longueur de tire de câble pour les v-brakes, (long pull) en anglais. Les manettes de freins Claris fonctionnent avec du short pull. Après quelques recherches, j’apprends que tous les freins MTB sont à long pull et tous les freins de route sont à short pull.

    J’étais un peu découragé de ne pas avoir vu ça venir et d’avoir déjà mis de l’argent sur le projet. C’est alors que j’ai eu une idée. Si je posais des freins de route sur mon vélo, est-ce que ça fonctionnerait encore? J’ai pris mes mesures et ça semblait bien fonctionner. Alors là décision a été prise de changer les freins sur mon vélo. Les freins de montagne pourront être réutilisés sur un autre vélo sans problème.

    Donc voilà, j’en suis là. À suivre comme on dit!

  • Le stock de sécurité basé sur le risque: une approche définitive

    Le stock de sécurité basé sur le risque: une approche définitive

    Dans un univers où les géants comme Amazon dominent, il est de plus en plus critique pour les détaillants de commerce physique de répondre aux demandes des clients le plus rapidement possible. Et une des façons de faire, c’est de s’assurer que le stock soit bien disponible, sans quoi le client risque d’aller chez le concurrent. La décision de la quantité à garder en stock sur le plancher est alors cruciale et probablement au cœur des opérations du détaillant. Dans cet article, nous nous attarderons à l’importance de considérer la détermination du stock de sécurité comme une mesure d’analyse d’atténuation des risques.

    Petite analyse de risque générale

    La première étape d’une analyse de gestion du risque est simplement l’identification du risque. Or, dans le cas du détaillant, le risque correspond au fait de manquer de stock.

    Supposons que vous êtes une entreprise qui gère très bien vos opérations, que vous commandez toujours à temps, et que le suivi de votre inventaire est parfait. Même, allons encore plus loin: votre stock minimum correspond toujours à vos prévisions de ventes que représente votre délai de réapprovisionnement. Eh bien, gageons que ce n’est pas suffisant pour vous empêcher de manquer de temps en temps! C’est normal, le manque d’inventaire fait l’objet de variables aléatoires pour lesquelles vous n’avez pas de contrôle. Vous voyez où je veux arriver?

    Pourquoi manque-t-on de stock me demanderez-vous! Je vous réponds qu’il y a deux grandes causes, chacune d’elle devra faire l’objet d’une gestion particulière.

    • Cause 1: les ventes réelles au cours du lead-time de réapprovisionnement ont été supérieures à celles escomptées. Il s’agit là d’un beau problème, mais reste que ce problème a un grand coût d’opportunité.
    • Cause 2: le délai de livraison de réapprovisionnement a été supérieur à celui qui nous avait été promis.

    Il s’agit là des deux seules causes qui m’ait encore été donné de constater. Nous traiterons dans les prochaines sections des mesures d’atténuations possibles.

    Cause 1: les ventes ont été plus grandes que prévu

    Pourquoi les ventes ont-elles été plus grandes que ce qui a été prévu? La réponse est simplement que vous n’arriverez jamais à une prévision parfaite. Bien sûr, il reste toujours préférable de faire des prévisions de meilleure qualité, mais peu importe la raison, si le résultat est que vous avez toujours un écart par rapport à ce qui a été prévu, c’est qu’il y a une difficulté inhérente à effectuer des prévisions parfaites, et cette difficulté est mesurable. C’est pour vous protéger de cette difficulté que vous souhaitez vous monter un stock de sécurité.

    Alors, dans ce cas, votre point de réapprovisionnement doit être égal à votre prévision de vente sur le lead-time plus ce qu’il faudrait appeller le stock de sécurité (et oui, en utilisant la fameuse formule qui tient compte du niveau de service désiré ainsi que de votre écart de prévision).

    Cause 2: le délai de réapprovisionnement a été plus long que prévu

    Un peu comme pour la cause numéro 1, c’est encore une fois une variable qui dépend de la prévisibilité du délai de livraison. On aura beau avoir monté des prévisions sur un lead-time, si la durée de ce lead-time change, alors il est possible que le prochain réapprovisionnement ne soit pas arrivé à temps.

    Vous voyez sûrement déjà où je veux en venir: il faut mesurer cette imprévisibilité-là afin de la convertir en nombre d’unités supplémentaires à garder en stock. Et la conversion est facile: on transitionne d’une couverture en jours à une quantité. À ce moment, on prend la prévision de vente que nous comptons faire sur la couverture à convertir.

    Vous pouvez reprendre la démarche de la section précédente et l’appliquer pour les délais de livraison une fois que tous les constituants en couverture auront été convertis en quantité.

    Discussion

    Côté pratico-pratique, on m’a souvent dit que la pratique d’envisager le stock de sécurité comme une démarche d’analyse de risque est plus lourde que de simplement déterminer une couverture désirée entre les réapprovisionnements, ou simplement mettre une quantité fixe comme stock de sécurité.

    La raison de ceux qui préfèrent ces méthodes est simple : c’est qu’ils n’ont pas vraiment le temps (selon eux) de gérer les dérives du système. À cela, je leur rétorque que le système est peut-être mal réglé s’ils en sont à dire des choses comme celles-là. Il est plus facile de saisir une durée de couverture un peu plus longue que celle du lead-time. Il y a un seul chiffre à saisir par produit, ce qui signifie pour eux qu’ils ont le contrôle facile. De plus, si les ventes sont plus élevées, le stock de sécurité le sera aussi, ce qui est facile à expliquer, car les ventes sont souvent plus naturelles à consulter que les écarts de prévision de vente. À ceux qui me sortent cet argument, je leur réponds que dans un système bien réglé, ils ont aussi un seul paramètre par produit (dans notre cas : le degré de confiance voulu).

    Mais l’argument massue que j’aurais à leur donner n’est pas en lien avec la facilité de gestion. En fait, j’argumenterais qu’un client qui utilise des méthodes basées sur des couvertures arbitraires manque d’informations, à savoir si la couverture qui a été entrée est suffisante pour les cas les plus problématiques et les plus difficiles à prévoir. On m’a souvent donné comme exemple les produits qui se vendent seulement sur commande spéciale (typiquement grandes). C’est le genre de produit qui est difficile à prévoir, car le volume de vente prévisionnel est faible comparativement au volume des ventes fermes. Supposons qu’il s’agit d’un produit A dans la classe ABC, car on ne peut pas se passer d’une vente. Il y a fort à parier que ce produit soit difficile à prévoir. On ne sait pas quand va arriver la vente exceptionnelle, mais on sait qu’on est toujours à risque. Qu’est-ce qu’on fait à ce moment-là ? On augmente tout simplement nos réserves, ce qui revient à mesurer notre degré d’incertitude sur les prévisions de vente et à jumeler cette information à notre niveau de service désiré pour ce produit. Cette approche est un peu une approche tout-terrain, qui permet d’identifier les produits qui ont le plus besoin d’attention, en appliquant la même règle pour tout le monde.

    Conclusion

    Cet article a tenté de vous convaincre que la détermination du stock de sécurité doit s’inscrire dans le cadre d’une démarche de gestion de risque, et ce risque est celui de manquer de stock au moment que le client est prêt à acheter votre produit. Deux outils qui permettent de mesurer et adresser le risque vous ont été présentés: un pour alléger le risques de vendre plus de stock qu’escompté, l’autre pour se parer contre les aléas dans le délai de livraison.

  • L’infâme loi de Murphy

    L’infâme loi de Murphy

    Vous avez sans doute entendu parler de la loi de Murphy. « Évidemment, il m’arrive toujours quelque chose, c’est la loi de Murphy » ou « Si ça peut arriver, ça va arriver » sont des phrases que vous avez certainement déjà entendues. Il en va de soi, la loi de Murphy a la cote, mais pas pour les bonnes raisons.

    C’est un problème, parlons-en.

    La plupart des gens voient la loi de Murphy comme une force cosmique et magique qui leur est imposée pour leur pourrir la vie. Tellement qu’on pourrait dire que les gens font de cette loi une croyance. Vous croyez-vous en cette force divine qui s’occupe de rendre votre vie si mauvaise?

    Figurez-vous que j’ai l’audace de dire que la loi de Murphy est plutôt bénéfique. Et je ne dis pas ça dans un sens morbide ou défaitiste, en fait je remercie ce monsieur Murphy, car ça me fait voir le monde autrement.

    Je m’explique. Tout le négativisme autour de ce phénomène, ce n’est dû qu’à un manque de familiarité par rapport à celui-ci. La plupart des négativistes ont de cette loi une très mauvaise interprétation. Mais qu’est-ce donc que la loi de Murphy? Il s’agit simplement d’une extension de la loi des grands nombres, voulant que plus le nombre d’expériences d’un phénomène aléatoire se produit, plus vous verrez une grande variété d’observation. Donc, vous aurez ainsi plus de chances de voir le meilleur scénario, mais aussi et surtout le pire.

    Voyez-vous la nuance? Prenons par exemple un cycliste qui se rend au travail à tous les jours. Si le cycliste le fait souvent, il a plus de chance de voir des choses différentes arriver sur son parcours. Ça peut être de croiser un chat, remarquer des fleurs dans les arbres, ça peut être de contourner des voitures stationnées différentes, d’arriver à temps pour sa lumière verte ou pas, on peut imaginer une infinité de scénarios. Imaginons maintenant que ce cycliste le fasse encore plus souvent. Au cours de sa vie le cycliste aura vu une plus grande variété de choses se produire à vélo si il en a fait plus souvent. Ce cycliste aura tout vécu lors de ses randonnées, de la pluie, du beau temps, allons à l’extrême, il aurait même pu y passer le plus beau jour de sa vie. Mais cette fois où il aura fait un accident l’ayant rendu quadriplégie pour le reste de ses jours pourrait aussi arrivée, coïncidemment, ce serait la dernière fois aussi.

    Généralement, les gens sont déjà préparés à subir les conséquences du meilleur scénario. C’est lorsque survient le pire des scénarios qui est important dans ce cas. Et c’est ce qui mérite l’intérêt de cette loi.

    La loi de Murphy est un avertissement. Si vous ne contrôlez pas la variabilité ni la quantité des expériences, alors vous augmentez vos chances de voir le pire des scénarios vous arriver. Et en passant, ce pire des scénarios pourrait même tout aussi bien être votre dernier.

    Voyez-vous, pourquoi les avions tombent-ils du ciel aussi peu souvent? Pourquoi n’entendons jamais vraiment parler d’une compagnie pharmaceutique qui se serait trompé dans le dosage d’un des ingrédients d’une pilule? Pour les avions, ce sont des milliers de vols différents chaque jour? La quantité de pilules produites par l’industrie pharmaceutique est elle aussi énorme. Comment font-ils pour ne pas faire les manchettes à toutes les semaines?

    La réponse est dans la gestion du risque. Ces compagnies sont bien au fait de l’effet de la loi de Murphy, et emploient les principes de gestion de risque, typiquement de la prévention et de l’acceptation du risque. La loi de Murphy demande un exercice de précaution qui peut sembler abusif, mais nécessaire dans la plupart des cas.

    Personnellement, je me sers de la loi de Murphy comme d’une excellente excuse à effectuer une saine gestion des risques. Quand je dis à mes clients que je dois me méfier des effets de la loi de Murphy, souvent on me regarde avec des yeux ronds, mais une fois expliqué, ça se comprend aisément. Que ce soit pour évaluer les effets à long terme d’un changement sur un programme que je développe, ou lorsque vient le temps de décider si je dois effectuer une manœuvre à vélo.

    Autre opinion étonnante: vous pouvez faire travailler la loi de Murphy en votre faveur. Je m’explique. Si vous faites des tests de régression, assurez-vous que votre échantillon est suffisamment grand pour couvrir tous les cas, y compris le pire et le moins fréquent. Ça vous dit quelque chose? Dans ce cas, la loi de Murphy vous sera d’une grande aide et elle jouera en votre faveur.

    Je vous invite, chers lecteurs, à respecter la loi de Murphy, car le pire des scénario ne doit pas vous arriver. Et lorsque le meilleur des scénario vous arrivera, s’il vous plait, sachez le reconnaitre et profitez-en!

  • Quoi apporter pour une randonnée de plusieurs jours

    Quoi apporter pour une randonnée de plusieurs jours

    Vous voulez partir à l’aventure? Il était temps! Bienvenue dans ce monde.

    Je ne suis en rien un expert. Mais j’en ai fait quelques fois et j’espère que mon expérience pourra vous aider.

    Selon moi, il y a plusieurs volets de préparation.

    • Les vêtements
    • La nourriture
    • L’hygiène et pharmacie
    • Vaisselle
    • Le nécessaire pour bien dormir
    • La navigation
    • Les trousses d’urgences
    • Sa monture

    Les vêtements

    Le but ici, c’est d’amener des vêtements pour toutes les situations, et aussi, de penser aux odeurs. Vous allez rencontrer toutes sortes de températures, toutes sortes d’occasions. Aussi bien vous préparer à tout! Mais là, je le sais, l’espace est la clé. Vous ne pouvez pas tout amener me direz-vous! C’est vrai. Je ne dis pas de tout amener non plus. Je veux vous amener à penser autrement. (Pst, avez-vous déjà entendu parler du problème du sac à dos de randonnée ou Knapsack problem en anglais?)

    La clé ici est simple: si un article peut être utilisé en plus d’occasions que les autres, on le prend. C’est un peu la base du système par couche. Je ne vois pas mon gilet chaud comme un gilet chaud et mon manteau pour quand il fait plus froid. C’est beaucoup de volume que ces deux items représentent si on les amène les deux. Et bien franchement, quand allez-vous porter les deux en même temps si vous partez en juillet ou août? Votre gilet chaud peut servir autant comme dernière couche que comme doublure sous votre coupe-vent, ou comme pyjama et même comme oreiller! Un gilet chaud et un coupe vent prennent généralement moins d’espace qu’un manteau et un gilet chaud. Et le coupe vent aussi a sa double utilité: un imperméable pas trop chaud lorsqu’il fait mauvais et chaud, et une deuxième couche à son « manteau » lorsque porté par dessus son gilet chaud.

    Même chose pour les souliers: privilégiez une paire toute allée, et si vous choisissez des pédales à clip, je recommande de choisir des clip et chaussures pour le vélo de montagne simplement car les souliers à clip de montagne marchent mieux que les souliers à clip de route.

    Donc, ma liste essentielle côté vêtements:

    • T-shirts en synthétique (au moins 3)
    • Shorts confortables, amples et fraîches (donc en synthétique) (1 ou 2 paires)
    • Des bas. Attention aux odeurs et attention à les mouiller. Environ entre 5 et 7 paires. Choisir une bonne variété tant qu’à y être.
    • Des caleçons. Là aussi, prévoir une bonne quantité.
    • Pantalons en synthétique pour quand il pleut (le genre qui sèche rapidement et ne vois gêne pas dans vos mouvements. Je préfère la formule « confortable et au chaud même lorsque mouillé » que ces pantalons offrent vs « plein de sueurs, prend au vent et gêne les mouvements mais imperméable » qu’offrent les solutions 100% imperméables)
    • Bons souliers style souliers de randonnée, imperméables et tout-aller
    • Casque
    • Lunettes fumées
    • Maillot de bain

    Vous remarquerez que j’ai un penchant pour le synthétique. C’est que c’est un tissu qui sèche vite et qui dit vêtements secs dit vêtements qui sentent moins mauvais. De plus, ils sont généralement plus facile à plier. Par contre, à la fin de la journée après avoir pedallé longtemps, rien de mieux que de se mettre dans des vêtements confortables, c’est à dire en coton.

    La nourriture

    C’est garanti, vous allez brûler beaucoup de calories. La nourriture est votre carburant. Seulement, et on pourrait écrire un chapitre là-dessus, les moyens de conservation sont plutôt difficiles. Au revoir la bouffe fraîche.

    À ce niveau, mon meilleur conseil, c’est de vous planifier certains arrêts à l’épicerie régulièrement si vous en croisez sur votre chemin.

    Petit truc intéressant, si jamais vous arrêtez chez un fast-food ou un établissement avec une machine à liqueurs, pensez apporter votre gourde à garder dans votre sac de lunch car vous pouvez la remplir de glace à la machine à liqueurs. La glace permettra d’aider à garder votre nourriture un peu plus au frais, mais lorsque l’effet se sera dissipé, vous aurez de l’eau dans votre réserve, ce qui n’est pas perdu non plus. Alors, pensez-y et je vous encourage à le faire. Vous avez quand même plusieurs bonnes raisons de le faire.

    Finalement, c’est peut être bizzarent l’item qui demande le moins de préparation. Vous allez devoir vous en acheter en chemin à un moment où à un autre. Donc apportez vous les sacs qu’il faut, et mettez de la nourriture qui se conserve longtemps et au chaud dans votre trousse de départ.

    Hygiène et pharmacie

    Ici, allons-y d’une simple liste.

    • Trousse de premiers soins incluant
      • Bandages
      • Rubans
      • Désinfectant
      • Tampons désinfectants
      • Ciseaux pour le ruban
      • Pince à épiler
      • Coupe-ongle
    • Savon en demi barre dans le même coffret que votre shampooing en barre
    • Coffret à savon
    • Crème solaire
    • Chasse-moustiques
    • Médicaments dont
      • Advil

    Vaisselle

    Simplement d’amener de la vaisselle de ça ping. Le but est de maximiser l’espace dans vos bagages.

    Le nécessaire pour bien dormir

    Chacun ses goûts, moi je préfère dormir confortablement…

    La tente et le matelas sont à se procurer avant de partir. Privilégiez la taille une fois pliée ainsi que le poids. À noter qu’il est généralement possible de sortir le sac de poteau de tente pour l’entreproser ailleurs dans ses bagages, ça permet de plier la tente différemment pour que le sac de tente soit moins longs.

    Le matelas doit se serrer rapidement. Généralement des matelas gonflables en soufflant dedans font l’affaire car ils sont si petits qu’ils se rangent facilement dans une sacoche. J’ai déjà campé sur un matelas bleu à enrouler. Oui il est plus gros à serrer, mais il peut être accroché à l’extérieur d’un sac ce qui libère de l’espace pour des chose qui ne pouvaient pas tenir en dehors du sac. Par contre, c’est le confort qui en a souffert haha!

    Concernant l’intérieur de la tente, je sais qu’il existe des oreillers gonflables. Très pratiques et très petits, ils se rangent facilement. Par contre, ils se perdent facilement pendant la nuit. Personnellement, j’ai découvert que de ranger un sac de bagage sous le matelas à la hauteur de la tête permet de remplacer l’oreiller. Surtout si vous utilisez un matelas en mousse bleu, vous avez encore moins de chance de l’abimer.

    La navigation 🧭

    Apportez-vous des cartes. Ce sont d’excellents outils sur lesquels vous pouvez prendre des notes. Je vous recommande les cartes touristiques, mais aussi les cartes de la Route Verte, qui sont ma foi bien conçues. Sur ces cartes, vous saurez où vous arrêter pour manger, quels sont les attraits à voir sur la route, où camper, etc. Les services de navigation tels que Google Maps ne permettent pas vraiment de vous aider à avoir une vie touristique et axée sur les besoins du cyclotouriste. C’est quand même assez niché comme besoin. Mais il y a l’avantage que vous avez le GPS là-dessus. Profitez-en, mais ne dépendez pas seulement sur Google Maps ou autre service en ligne pour faire la planification de votre journée.

    De mon côté, pour mon plaisir personnel surtout, j’ai utilisé Strava pour enregistrer mes trajets.

    Je mets le téléphone comme un objet de navigation. À part cela, pensez à amener ceci:

    • Bloc de batterie capable d’alimenter plusieurs fois vous téléphone
    • Tous les fils qui permettent de brancher les appareils au bloc de batterie
    • Un adapteur secteur – usb pour brancher à la fois votre téléphone et votre bloc de batterie. S’il existe 2 trous, c’est mieux pour permettre de les recharger les 2 à la fois.

    Les trousses de réparation

    Vous avez pensé vous amener une trousse de premiers soins, mais pensez à en amener une pour votre monture et le reste de votre équipement (par exemple, votre sac). Malheureusement, des outils, c’est lourd, mais vous vous féliciterez quand vous en aurez besoin.

    Dans ma trousse de réparation, il y a:

    • Tournevis multi-bit relativement long
    • 2 petits Westcotts
    • Une pince gripe (Vise grip)
    • Un « couteau suisse » de clés Allan de différentes grosseurs. Note: plus souvent les pièces du vélo sont en métriques mais assurez-vous que toutes vos vis nécessitent des clés métriques avant de prendre la décision de laisser les clés Allan impériales à la maison.
    • Trippe neuve
    • Une pompe petit format de qualité
    • Des outils pour m’aider à détacher le pneu de la jante
    • Une petite bouteille d’huile pour condition sèche pour la chaîne. Bien que l’huile pour condition mouillé résiste à la pluie, il s’agit d’une fausse bonne idée car la poussière aura plus tendance à coller à la chaîne avec ce genre d’huile. Je préfère en remettre plus souvent que d’en mettre une fois mais emprisonner la crasse dans ma chaîne à tout jamais.

    La monture

    Le dernier mais non le moindre. Assurez-vous que cette monture soit en ordre. Vous allez avoir besoin de racks en arrière, en probablement en avant aussi pour mieux répartir le poids.

    Les sacoches ne doivent pas vos gêner dans vos mouvements. Portez une attention à si votre talon frotte sur une sacoche disposée à l’arrière. Si oui, attendez vous à ajuster votre position, ce qui, à la longue et surtout dans ce genre d’activité, vous entraînera à mai forcer et ainsi à vous blesser en quelques jours seulement. En cas de doute, des services d’ajustement de vélos existent, je vous invite à aller chercher conseil chez des pros.

    Parmis les petites choses à amener, prévoyez celles-ci:

    • Lampe blanche capable d’éclairer la route plusieurs mètres devant
    • Feu rouge clignotant arrière
    • Odomètre

    Conclusion

    J’espère que cette liste vous aidera et inspirera à prendre des choix à vélo. Je vais tenter de la garder à jour au fur et à mesure de mes aventures et je vous encourage à penser vous-même à votre recette gagnante.

    Bonne route!